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Biographie

À 3 ans, avec ma petite sœur, Marie-France

Isabelle Fable, née Isabelle Acke le 31 juillet 1949 à Ixelles - 1050 Bruxelles

Nationalité belge

Au seuil des humanités, à 12 ans

Mes études

Humanités classiques latin grec

Histoire de l’Art et Archéologie en parallèle avec l’étude des Arts primitifs (ULB – Université Libre de Bruxelles)

Jean-Jacques, à 17 ans

À St Idesbald, à 18 ans

Ma famille

J’épouse Jean-Jacques Fable le 3 octobre 1970 à Waterloo. J’ai la douleur de le perdre le 9 mai 2013 et de devoir apprendre à vivre sans lui.

Les 3 premiers enfants, Olivier, Sylvie, Chantal

Chantal et le petit frère, Nicolas

Maman de :

Olivier (29/04/1971) qui nous est enlevé par la mort en 2018
Sylvie (28/09/1973)
Chantal (22/01/1979)
Nicolas (12/02/1993)

Rémy et Clara, l'ainé et la benjamine de Sylvie

Mamy de :

Rémy (15/05/1993)
Robin (7/09/1994)
Chloé (17/09/1995)
Clara (5/10/2002)
Maya (17/03/2009)

Robin et Clara, le cadet et la benjamine de Sylvie

Grand-Mamy de :

Théa (21/02/2020)
Tiago (01/11/2023)

Chloé, la fille d'Olivier

Quatre enfants, cinq petits-enfants, deux arrière-petits-enfants. Mon premier petit-fils a trois mois de moins que mon plus jeune fils, maternité en continu. Jamais dételé de la vie de famille. Écrire, c'était la récréation, une fois le travail terminé.

Maya, la fille de Chantal

Femme au foyer, avec quelques brèves éclipses dans le « monde du travail » (Assurances services, Alzheimer Belgique), et du bénévolat (cercle littéraire, bibliothèque d’école, lectrice en studio de la Ligue Braille, aides ponctuelles...)

Mon imaginaire

J’avais commencé à écrire un roman dès 1970, en attendant la naissance d’Olivier. Abandonné à son arrivée, pour m’occuper dorénavant de ma famille, plutôt que de mes rêves de papier ! Recommencé à écrire quinze ans plus tard. Et je n’ai plus arrêté, savourant le bonheur d’écrire, à la file, romans, contes, nouvelles, en passant par la poésie, le théâtre, l’essai... faisant feu de tout bois, pour le plaisir de voir naître sous ma plume tout un monde imaginaire.
Je me suis lancée à corps perdu dans l’écriture, mais par la petite porte des concours, sans oser prétendre à l‘édition… Peur de sauter le pas, et de me dire écrivain.

Pourquoi ce besoin d’écrire ?

Totalement investie dans mon rôle d’épouse et de mère, il me manquait pourtant un épanouissement personnel, que j’ai trouvé dans la création.
L’écriture est une autre façon d’exister, d’amplifier la vie.
Imaginer des situations, des personnages, à travers lesquels partager émotions, idées, révoltes, espoirs, peurs et bonheurs. Faire réfléchir et faire rêver. Vivre d’autres réalités. Multiplier la vie à l’infini.
Mélange d’inspiration, subtile et fugitive, et de travail/plaisir de prise au filet de l’imaginaire pour l’amener au jour, et l’offrir à qui voudra le lire. Une mise au monde. Et ça ne doit pas traîner, sinon, on s’enlise, on se perd… Témoin cette grande saga entamée en 1985, abandonnée, faute de temps à y consacrer. Un jour, peut-être ?

De la tête à la feuille, un plaisir !

Comment j’écris ?

Dans l’urgence. Souvent pour des concours – le prétexte, l’excuse nécessaire pour se permettre ce plaisir ! Et comme, par manque de temps chronique, je remets toujours à plus tard d’y réfléchir et de m’y mettre… brusquement, il ne reste plus que quelques jours. Si on s’y prend à l’extrême limite, il faut donner le meilleur de soi : on entre en écriture, comme en état second, qui surplombe la vie courante, en filigrane. Quand on a le couteau sur la gorge, on trouve des ressources insoupçonnées. Une fois engagé, tout doit venir très vite. Il faut que le corps de l’œuvre soit vite élaboré et presque au point…Quitte à fignoler ensuite, élaguer le surplus - si l’envie m’en prend.

Vite écrit, parfois rafraîchi au cours des années, le texte vit et évolue.
Une écriture rapide, spontanée, et qui plaisait, vu le nombre de distinctions/prix etc. qui m’étaient attribués - et la publication que les concours m’ont parfois valu, me permettant d’avoir d’autres lecteurs que des membres de jury… et me donnant peu à peu des raisons de croire en moi.
Peut-être peur de l’édition, peur de l’aspect figé, définitif. Fini. Une œuvre que l’on peut remanier reste vivante. Éditée, elle est momifiée. Statuée. Statufiée.

Présentation du livre Carambole du diable, par Ignace Mariage et son épouse, membres du jury du Prix Rotary de Péruwelz

Mes activités

  • Membre de l’AEB - Association des Écrivains belges
  • Membre du Conseil d’administration (et secrétaire générale pendant des années) de l’AREAW - Association royale des Écrivains et Artistes de Wallonie - anciennement AREW
  • Membre du Grenier Jane Tony pendant quelques années
  • Membre de la Sabam
  • Déléguée d’Arts et Lettres de France, ALF (Bordeaux) pendant quelque huit ans
  • Recension de très nombreux livres, et dossiers d’auteurs, pour le Reflets Wallonie-Bruxelles (organe de l’AREAW)
  • Interview d’auteurs et présentation de leurs livres à l’Espace Wallonie dans le cadre des séances de l’AREAW
  • Collaboration à différentes revues (contes, poèmes, nouvelles, articles)
  • Textes divers, notamment pour Francophonie vivante ou Marginales
  • À l’occasion, membre de jury de concours de nouvelles
  • Lectrice bénévole en studio pour la bibliothèque sonore de la Ligue Braille
  • Correctrice de textes à la demande
  • Membre de Help Animals et de Gaia (Les animaux comptent pour moi autant que les humains)
  • Action en faveur de l’Ilot (association qui aide les sans-abri à se réintégrer)

Et l’édition ?

Forte de mes succès en concours, j’ai tenté de faire éditer mes œuvres. J’ai vite déchanté. Certains manuscrits revenaient sans même avoir été ouverts, toutes pages bien serrées, certains éditeurs répondaient qu’ils n’éditaient pas de poèmes, alors que j’avais envoyé des nouvelles… Beaucoup ne répondaient pas du tout.
Plutôt décourageant.

Néanmoins :

  • Certaines œuvres ont été éditées (romans, nouvelles, contes, récit de vie, recueils poétiques)
  • Certains textes ont été publiés en collectif, en revue ou en brochure des lauréats.
  • Bien d’autres sont inédits, dont beaucoup couronnés par des prix.

Mes Prix littéraires

En Belgique :

  • Prix Patrick Virelles en 1994 (pour un conte : La petite sorcière de la colline)
  • Prix de la Ville de Philippeville en 1998 (pour une nouvelle : L’avis du chat)
  • Prix Louis Delattre en 1999 (pour une nouvelle : L’avis du chat)
  • Prix de la Revue générale en 2002 (pour une nouvelle : Et vous encore, mineurs…)
  • Prix du Rotary P.A. Delforges en 2002 (pour un roman : Carambole du diable)
  • Prix de la Ville de Liège (Concours Pyramides) en 2002 (poésie)
  • Prix de Poésie de l’AREW en 2003 (poésie)
  • Prix de la Nouvelle historique à Tournai en 2005 (pour Drame au château des Dames)
  • Prix du Public pour un poème improvisé à Tournai-la-page en 2005
  • Prix du Parlement francophone bruxellois en 2006 (pour une nouvelle : Étangs noirs)
  • Prix Delaby-Mourmaux en 2008 (pour un recueil de poésie : Femmes en souffrance)
  • Lauréate à la Maison de la Francité en 2015 (avec Étincelle, dynamite … ou dynamique)

Et beaucoup d’autres prix en France, dans diverses disciplines, notamment deux Prix du roman pour Melody… qui est pourtant toujours inédit.